Comment améliorer mes recherches généalogiques ?
La recherche des ancêtres en généalogie.
Souvent nous sommes confrontés à des difficultés à trouver nos ancêtres. Pourtant les informations sont abondantes sur Internet, et l’accès au registre d’État civil numérisé est plus accessible. Une grande partie des départements français sont en ligne aujourd’hui. Il y a dix ans, je dus payer un accès aux archives départementales du Calvados. L’accès est gratuit pour la plupart, sauf quelques exceptions.
Sur l’Internet, les moteurs de recherche facilitent l’accès à l’information. Encore faut-il savoir s’en servir. La logique informatique n’est pas encore acquise au débutant de la généalogie, mais aussi pour les personnes qui sont éloignées des moyens de communication modernes.
Chacun a sa méthode. Pourtant il y a une logique à respecter. L’expérience acquise pendant ces quinze années de généalogie me guide pour mes recherches, la technique évolue en permanence. Je dois aussi m’adapter dans un décor changeant.
Je vais essayer de décrire en quelques lignes, une méthode pour sortir des situations compliquées ou difficiles que constitue la recherche de son ancêtre, à une période particulière.
J’ai dit plus haut que tous les registres d’État civil sont en ligne, la numérisation s’est arrêtée vers la fin du dix-neuvième siècle. La publication des registres respecte les délais communicables officiels des archives publiques. Aujourd’hui, l’article L. 213 –1 et le suivant du code du patrimoine donne un délai de 75 ans pour les registres de naissance et de mariage de l’État civil. Le registre des décès est immédiatement communicable. Ces délais applicables étaient supérieurs, auparavant.
Globalement, les archives publiques donnent accès à des registres jusqu’en 1900. La numérisation des documents a un prix, et la conservation des papiers anciens est complexe. Cela se réalise petit à petit, et l’on trouve aujourd’hui, dans les archives, des registres plus récents, comme les recensements de population, les recrutements militaires, les tables et répertoires des actes des notaires, les registres indicateurs des hypothèques, les cadastres, en plus de l’État civil. Certaines archives numérisées proposent d’autres documents du département.
Méthodologie de recherche.
D’après un individu, le généalogiste recherche en premier ;
1. L’acte de mariage des parents. C’est dans ce document que l’on trouve le plus d’informations : les époux, les parents, les beaux-parents, les personnes présentes de la famille, mais ce n’est pas toujours le cas, et toutes autres indications pertinentes au sujet du père, de la mère, l’âge, la profession, et bien sûr les lieux de résidence. Quelquefois on trouve des enfants conçus avant le mariage, des contrats passés devant le notaire. Trouver cet acte est le passage obligé pour progresser, et avancer dans les générations.
En calculant l’âge des parents, et en ayant connaissance des âges limites de procréation de l’épouse, on peut trouver les enfants du couple. Les aléas de la vie parfois changeaient le destin des familles. Des accouchements difficiles avaient parfois raison de la vie de ces enfants et même de la mère. Suivant la situation familiale, un remariage, dans ces cas, était possible les années suivantes. Il est bien important de comprendre la démographie d’une famille, dans un lieu, à un moment de son histoire.
2. L’acte de mariage des grands-parents : en ayant fait le calcul approximatif de leurs âges.
La majorité civile en France aujourd’hui est de 18 ans, pour pouvoir se marier civilement. Depuis le 5 juillet 1974. Auparavant depuis 1792, elle était fixée à 21 ans.
Plus on remonte dans le temps, dans l’ancien régime, la majorité civile était généralement fixée à 25 ans, selon les coutumes locales. Les femmes pouvaient aussi désigner un mandataire pour les représenter dans certaines conditions.
Une fois le mariage des grands-parents trouvé, procédez de la même manière pour les enfants.
J’aime bien situer la famille dans son lieu géographique. Nous avons un outil formidable sur Internet, qui permet de localiser la commune résidante des époux :
3. Google Maps. C’est le passage obligé du généalogiste, pour comprendre la géographie de la commune où l’on peut trouver, lieu-dit, éventuellement les routes avec les noms, les rues, les monuments comme les églises, la mairie, etc. C’est un outil, qui permet de visiter la région désirée sur mon écran d’ordinateur, sans me déplacer sur place.
Dans certains cas, les familles se déplaçaient, suivant le contexte économique ou social :
4. Les recensements des populations donnent des renseignements importants comme le nombre d’individus de la famille, les âges, le métier, avec parfois l’employeur pour les ouvriers. On trouve aussi les personnes qui travaillent dans la maison, le domestique, la servante, l’employé temporaire. Les enfants placés dans les familles sont répertoriés. L’adresse ou le lieu-dit est également signifié.
Après la Révolution, les recensements furent organisés de manière régulière, en général tous les 5 ans.
5. Le recrutement militaire des hommes nés entre 1878 et 1921 est numérisé et accessible. Les conscrits étaient recrutés à l’âge de 20 ans.
On trouve des renseignements intéressants sur la personne recherchée, en plus de l’état civil et de l’état de service du militaire. Le signalement indique la morphologie du personnage. Les antécédents judiciaires et condamnations sont indiqués. Les campagnes militaires, les blessures, le décès éventuel, le corps d’affectation sont signifiés. Souvent, les localités successives habitées sont des informations précieuses, pour localiser un ancêtre, quand il était libéré de toutes obligations militaires.